Nathalie Bihan
Designer graphique

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Je suis Nathalie Bihan et je suis graphiste basée à Brest. Après 9 années passées en imprimerie offset, numérique et sérigraphie, je partage aujourd’hui mon temps entre le graphisme, la direction artistique, l’impression riso et l’édition.

06 82 565 262
nathalie_bihan@yahoo.fr
Siret 500 402 458 00037
Mda B258058

> Risographe
Super Banco

> Éditrice
Éditions Autonomes

> Curatrice avec Yves de Orestis
Bleu

> Directrice artistique & membre bénévole fondateur et actif
Kuuutch

 

 

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The Noisy World — Vincent Malassis

Design graphique du vinyle The Noisy World, avec et aux côtés de l’artiste Vincent Malassis.

 

« Tout commence par l’idée un peu folle d’un laboratoire de recherche scientifique qui s’associe à la Carène – salle de musiques actuelles de Brest pour embarquer des artistes-chercheurs dans ses études des impacts des sons humains sur les fonds marins. Vincent Malassis va donc s’inventer explorateur (sonore) de ce territoire si fascinant que le Commandant Cousteau nommait Le Monde du Silence. Si ce n’est que son premier constat est qu’il n’y a rien de silencieux sous les flots. D’où ce titre aux relents tout futuristes. L’artiste enregistre ou s’approprie, transforme, travaille et pour la première restitution de son travail de recherche tente un jeu de balancier au sein duquel l’expérience scientifique badine avec le leurre de la scène.
Pour commencer, il installe un acousmonium, sorte d’orchestre de haut-parleurs, dans l’espace de Passerelle. Le public est invité à entrer dans cette profondeur capitonnée de noir, à arpenter le dispositif pour découvrir que cet ensemble n’est qu’image et que ce Noisy World est somme toute bien quiet sauf pour la personne qui pose le seul et unique casque sur ses oreilles. L’artiste, grâce à la technologie binorale, propose ainsi l’expérience d’écoute spatialisée de sa mélodie des profondeurs (composée à partir de sons récoltés sous les mers) à un spectateur unique. Mais à notre étonnement, ces mêmes sons sont « reproduits » un peu plus loin par des bruiteurs en studio. Derrière un rideau comme aux confins d’un cabaret, une harpe bleu homard et résolument bizarre dans sa facture attend d’être jouée. Enfin, tout au fond de l’espace, l’image d’un iceberg artificiel flanqué d’un hautparleur agit comme le point d’orgue de cette joyeuse investigation de dupe. »

Dans le cadre du projet SONARS,
Porté par La Carène – et le laboratoire franco-québécois BeBEST et Fovearts

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